
Pourquoi parler (enfin) du décès d’un enfant ?
Perdre un tout‑petit est considéré comme “impensable” ; beaucoup préfèrent éviter le sujet, de peur de raviver la douleur. Pourtant, garder le silence laisse un vide émotionnel qui se transmet, parfois sur plusieurs générations.
Certains grands‑parents n’ont jamais parlé de l’enfant qu’ils ont perdu – par pudeur, par loyauté familiale, ou simplement parce qu’on ne leur en a pas laissé la place. Ce silence crée des empreintes invisibles chez les enfants et petits‑enfants, qui peuvent ressentir une tristesse inexpliquée. La kinésiologie offre un espace sécurisé pour entendre ce chagrin… et lui permettre, doucement, de se transformer.
Hier : mortalité infantile, banalisation et secrets
Au début du XXᵉ siècle, la mortalité infantile française flirtait avec 143 ‰ : un nourrisson sur sept ne dépassait pas sa première année.
régions https://www.insee.fr/fr/statistiques/3560308
Avec autant de pertes, les familles “faisaient face” :
- prénoms donnés seulement après le baptême,
- rites funéraires minimalistes,
- enfants “oubliés” dans les livrets de famille.
Quand le chagrin ne pouvait s’exprimer, il devenait secret : grossesse silencieuse, pierre tombale sans nom, fratrie ignorant l’existence d’un aîné décédé.
À retenir : ce qui n’est pas pleuré hier pèse sur les épaules d’aujourd’hui.
Le poids transgénérationnel d’un deuil non reconnu
La psychogénéalogie montre que la perte d’un enfant agit comme une dette émotionnelle dans l’arbre :
culpabilité diffuse, peur irrationnelle pour les plus jeunes, auto‑sabotage inconscient. Les loyautés invisibles poussent à rester triste “pour” un ancêtre, ou à empêcher le bonheur “par fidélité”.
Aujourd’hui : reconnaître et accompagner le deuil parental
Depuis 2021, la loi française permet d’inscrire le prénom (et nom) d’un enfant né sans vie dans l’état civil – une avancée symbolique majeure.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044441223
Des associations telles que l’association Le Point Rose, SPAMA ou Petite Émilie proposent écoute et groupes de parole pour les parents endeuillés.
https://www.lepointrose.org / association-spama.com / https://www.petiteemilie.org /
Les hôpitaux développent des cellules de deuil périnatal ; les rituels (boîte souvenir, cérémonie intime) aident à matérialiser l’existence du bébé et amorcent la reconstruction.
association-spama.com
Kinésiologie transgénérationnelle : donner voix aux enfants disparus
Comment ça marche ?
- Test musculaire : le praticien pose des questions douces ; la réponse tonique ou flasque révèle un stress mémoriel.
- Repérage : date anniversaire, ancêtre concerné, émotion dominante (peur, culpabilité, colère)
- Libération émotionnelle : acupressions, mouvements croisés, visualisations qui ré‑inscrivent la sécurité dans le système nerveux.
- Ancrage positif : affirmations choisies par le corps, respiration cohérente, auto‑stimulation de points d’apaisement.
Pourquoi est‑ce pertinent après un décès d’enfant ?
- Reconnaître la place de l’enfant dans la lignée, même des décennies après.
- Alléger la charge émotionnelle portée par les frères/sœurs ou petits‑enfants qui ne “savent” pas mais “sentent”.
- Autoriser les parents à vivre à nouveau la joie sans sentiment de trahison.
Un accompagnement tout en délicatesse, au rythme de chacun
Chaque histoire est unique, chaque émotion a besoin de temps pour être entendue. Chez Claire Kinésiologie, le chemin se trace pas à pas, avec douceur, dans le respect de ce que vous êtes prêt·e à explorer.
Voici comment nous pourrions cheminer ensemble :
- Une première écoute bienveillante
Pour déposer ce qui est là : les dates, les silences, les ressentis… et poser les premières pierres d’un accompagnement en conscience. - Une exploration transgénérationnelle
Par le corps, nous allons sentir ce qui cherche à être reconnu : parfois un prénom oublié, une émotion bloquée, une peur transmise sans mot. - Des libérations progressives
Au fil des séances, le stress émotionnel est apaisé, le corps retrouve de l’espace, la mémoire familiale s’ouvre à d’autres possibles. - Un suivi attentif
Quand vous le souhaitez, nous pouvons faire un point, consolider les avancées, célébrer ce qui s’est transformé.
Briser le silence autour du décès d’un enfant, c’est rendre hommage à sa courte existence et se libérer des chaînes invisibles qui freinent la lignée. La kinésiologie offre un chemin doux, respectueux, pour écouter, honorer et transformer cette douleur en ressource intérieure.
Si ce texte a résonné en vous…
Sachez que vous n’êtes pas seul·e. Il est possible d’honorer ce qui a été vécu, même dans le silence et de redonner une place paisible à ces mémoires.
Je vous accueille avec respect et douceur, à votre rythme, pour poser les premiers mots, ou simplement écouter.
📩 N’hésitez pas à me contacter si vous ressentez que le moment est venu.
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